DÉPLACEMENT VISUEL POUR INFORMATION
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Après avoir pris place dans un mini-car, alors,
nous voilà bientôt sur la route. Nous ne roulons pas bon train
; heureusement, la campagne très verdoyante avec plaines et petits
bois est belle. Au bout d’un moment de parcours, c’est la montée...
sans doute les premiers contreforts du Massif Central. Dans les champs ou
pacage, du bétail de race Limousine ou un troupeau de moutons.
Partis avec des menaces pluvieuses, le vent dispersait assez vite les nuées,
et nous arrivâmes sans pluie. Dans le cadre de la place, avec toile
de fond des maisons de commerce, dont deux restaurants. Lequel sera le nôtre
? Le car se gare, juste devant l’un, avec baie sur le devant, déjà
tentant de se présenter. Nous fîmes pratiquement une descente
de car, avec précautions et allégeance, de la part de nos
responsables. Empiétant au restaurant, quelle fut la surprise : le
couvert, mis comme pour un banquet. Ce couvert bien mis très représentatif
pour nous fut très honorifique. Avec un service impeccable, nous
pouvions déguster un menu maison de choix.
Peut-être, c’est le bon vent qui nous mena
à la surprenante menuiserie. Dehors le vent était fort, et à
l’intérieur on sentait l’odeur du bois qui venait d’être
débité. N’étant pas de métier, je fus
surpris de voir ces machines, car il y en avait de belles, à faire
un beau travail. Mais le patron menuisier, nous explique le travail très
intéressant que chaque machine devait opérer. Et, nous
montrant plusieurs parties d’un buffet de salle à manger ;
ayant reconstitué chaque partie de cet ensemble, je demandais quel
bois était le plus utilisé. Monsieur le menuisier répondit
: “C’est le chêne”. Ayant vu la réserve de bois, la surprise fut
que de très grandes plaques de chêne laissaient supposer que
de très gros chênes pouvaient produire ces très larges
plaques, et de très longs montants. De ce lieu, du hangar de réserve
à bois, nous voyions vers l’horizon, une colline, plutôt
curieuse car très teintée ; c’est ainsi que se présentait
la mine de barytine de Chaillac au loin. Nous avions passé à
Saint-Benoît-du-Sault. Et au retour maintenant l’itinéraire
est bien différent. Prenant la direction de la mine, déjà
on aperçoit les abords, puis on prend la montée de la colline
de la mine. D’un côté la mine, avec ses appareils d’extraction
; sur un grand terrain, sur ce coteau à découvert. De l’autre
côté, de grands monticules de cailloux ou autres déchets
pouvant servir de remblais. Mais nous montons encore et cela au-dessus de
la mine, car il y a les vestiges d’un château féodal.
Pour y arriver, une grande pente ne nous était pas accessible ;
sans quoi nous aurions eu un très beau panorama. De ce lieu, nous
continuons en passant près des maisons des mineurs, sans doute. Un
petit train de wagons spéciaux conduit la barytine en gare
ferroviaire. Et pour terminer notre trajet, nous revenons par Argenton-sur-Creuse.
Et d’un souvenir inoubliable ; j’en
remercie la chevronnée conductrice, et la bienveillance de notre
sympathique et ami photographe et accompagnateur.
Et à toute l’équipe présente,
mes amitiés sincères.
André GUILPAIN (82 ans)